Données de santé : dépasser les idées reçues

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De nombreux professionnels de santé expriment aujourd’hui une volonté d’ouverture à la recherche clinique. Ils en reconnaissent la valeur scientifique, éthique et sociétale. Pourtant, lorsqu’il s’agit de s’impliquer personnellement, un sujet revient de façon récurrente : celui des données de santé.

Est-ce vraiment sécurisé ? Que deviennent les données de mes patients ? Est-ce que je prends un risque en tant que praticien ? Chez stane, nous avons l’habitude de répondre à ces interrogations. Et nous comprenons parfaitement les freins. Voici, point par point, les éléments pour y voir plus clair. 

 

Une prudence légitime… et encadrée par une réglementation stricte 

Oui, la recherche clinique repose en partie sur l’utilisation secondaire des données de santé. Et oui, cette donnée est sensible. C’est précisément pour cette raison qu’un cadre juridique strict a été mis en place pour vous protéger, vous et vos patients. 

Vous le savez peut-être déjà, mais les données des patients hospitalisés en CHU sont réutilisées dans le cadre de projets de recherche. En ville, l’utilisation secondaire des données de santé est émergente. Le principal frein restait jusqu’à aujourd’hui l’absence d’outils numériques adaptés. 

Pour permettre de développer la recherche en ville en répondant à toutes les contraintes réglementaires, nous avons construit staneEDS, un Entrepôt de Données de Santé (EDS) souverain, hébergé en France sur les serveurs d’OVH, validé par la CNILEn savoir plus sur notre EDS.  

 

Les droits des patients respectés 

Dès lors que la relation de confiance avec le patient est au cœur de la pratique médicale, les craintes vis-à-vis de la confidentialité des données des patients sont compréhensibles.  

Ces inquiétudes sont d’autant plus légitimes que le traitement des données de santé a parfois fait l’objet de débats médiatiques anxiogènes ou de fantasmes technologiques. Mais dans le cadre de la recherche clinique ces données ne sont jamais livrées « brutes ». Des garanties très concrètes et vérifiables sont mises en place pour préserver la confidentialité et le droit des patients à chaque étape du processus. 

  • Pseudonymisation systématique : les données sont transformées de façon à ne plus permettre l’identification directe d’une personne. 
  • Information préalable et droit d’opposition : les patients sont informés du traitement de leurs données et peuvent s’y opposer librement, à tout moment. Chez stane, ce droit est géré en toute transparence par notre partenaire spécialisé, Dr Data. 

Les données ne peuvent être utilisées uniquement dans le cadre de la recherche. (Certification CNIL). On est soumis à la surveillance et au contrôle régulier. Aucune utilisation à des fins commerciales, aucunes contributions à des fins de monitoring de l’activité médicale ni à des fins politiques.   

 

Et vous, praticiens, êtes-vous couverts ? 

Cette interrogation constitue un point central dans la réflexion des professionnels de santé.  

La réponse est clairement positive. D’une part, vous êtes protégé par un cadre strict qui formalise votre rôle et vos responsabilités : un contrat d’intégration de données encadre juridiquement votre contribution à la recherche sur données avec stane. C’est par cet accord que les données récoltées dans le cadre de votre pratique médicale vont pouvoir être mobilisés via l’EDS pour des projets de recherche.  

D’autre part, les infrastructures techniques utilisées pour le traitement et le stockage des données sont soumises à des normes rigoureuses, validées par des autorités compétentes telles que la CNIL, garantissant une gestion conforme et sécurisée de ces informations sensibles.  

Enfin, en cas de doute ou pour renforcer votre tranquillité d’esprit, vous pouvez solliciter l’avis de votre Conseil de l’Ordre, afin de vous engager en transparence totale dans la démarche. Vous pouvez participer sereinement, en toute confiance, grâce à ce cadre solide et ces protections concrètes. 

 

Un cadre solide, pour avancer en confiance 

En résumé, vous êtes protégé par un cadre réglementaire robuste, par des partenaires fiables, et par des mécanismes pensés pour sécuriser toutes les étapes. 

Reste alors une question que nous vous adressons : avec ce niveau de garanties, vous sentiriez-vous prêt à participer à une étude ? 

Vous hésitez ? C’est normal. Les freins à la recherche en ville ne sont pas seulement techniques ou administratifs. Ils sont aussi culturels, et parfois organisationnels. Notre mission est aussi là : vous accompagner pour franchir toutes ces étapes afin que vous puissiez avoir le déclic de la recherche en ville ! 

Vous avez encore des questions ? 

Notre équipe est disponible pour échanger, répondre à vos doutes, et vous présenter concrètement comment se passe une première étude. Sans engagement, juste pour comprendre. 

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